Pour votre participation, la gagnante du quiz est :
Vous souvenez des questions du Quiz n°7, alors voici les réponses.
Question 1
Il s'agit du test de la cohérence. Un chiot de trois mois (mais plus jeune aussi) qui recommence plusieurs fois les mêmes bêtises n'est ni stupide, ni trop jeune, mais vous teste. C'est un comportement social très courant au sein de la meute.
Le cas typique est celui du mâle adulte qui possède un objet (os, pierre, bâton) et le tient entre les pattes (ce n'est pas tant la valeur de l'objet que la valeur du jeu qui importe). En le voyant, un chiot se dirige vers lui et tente de s'en emparer. Un chiot au bon caractère est capable de faire plus de vingt tentatives pour s'appropier l'objet en s'approchant du chien adulte de plusieurs manières : en trottinant, l'air indifférent, en pleurant, en remuant la queue, etc. Son supérieur hiérarchique réagira également dix ou vingt fois de suite de la même façon, en grognant et en montrant les dents. Ce jeu a trois objectifs différents : renforcer le caractère du chien, lui apprendre à se soumettre aux adultes et s'en remettre à eux en cas de difficulté.
Mais quelle est exactement l'importance du chef de meute ?
La réponse se trouve sans doute chez vous : voyons les notes que vous méritez.
Réponse a : 10/10. Vous êtes cohérent, fiable et vous n'êtes pas du genre à qui on la fait. Vous êtes un excellent chef de meute.
Réponse b : 5/10. Vous êtes cohérent mais irascible et donc peu fiable : un bon chef ne perd pas son sang-froid à la moindre provocation.
Réponse c : 0/10. Si vous ne savez pas qu'un chiot de tois mois comprend non seulement très bien, mais est également en mesure d'évaluer et de juger, vous n'êts pas fait pour diriger une meute. En plus, vous n'êtes même pas cohérent; Le chiot pensera rapidement qu'il vaut mieux qu'il s'occupe de cette maison apparemment dépourvue d'un bon maître.
Question 2
C'est le test du courage, du caractère, et pour parler en langage canin la condition sine qua non pour accéder à une bonne position hiérarchique.
Réponse a : 3/10. Il est vrai qu'il faut éviter de toucher un chien qui mange, mais cela n'est valable que pour les chiens qu'on ne connaît pas : le vôtre doit se plier à toutes vos exigences, y compris à celle de vous céder son os. Par nature, cela est permis aux supérieurs hiérarchiques, ils doivent même l'exiger : ceux qui ne le font pas n'ont pas l'étoffe d'un chef de meute.
Réponse b : 4/10. Vous avez du courage et un assez bon caractère, mais la violence avec les chiens ne constitue jamais la meilleure solution. Il est inutile de faire mal à un chien pour lui faire assimiler ce qu'il peut très bien comprendre autrement.
Réponse c : 8/10. C'est la meilleure façon de répondre au comportement d'un grand chiot. Pourquoi n'avez-vous pas obtenu 10/10 ? Parce que si vous étiez un chef de meute de première catégorie, vous sauriez qu'un chiot doit apprendre dès son plus jeune âge à ne pas vous montrer les dents.
Réponse d : 5/10.
Cette réponse révèle une certaine astuce (qualité toujours appréciable chez un chef de meute) et une capacité à contourner les obstacles sans avoir recours à la violence (un bon réflexe sur le plan humain mais pas toujours juste dans le monde canin). Vous n'êtes pas très courageux mais vous vous arrangez pour que votre animal ne s'en aperçoive pas. Cela peut fonctionner pour un temps, mais ne vous étonnez pas si un jour il vous démasque !
Question 3
Ici, deux sentiments sont en opposition. L'un est l'affection que vous portez à votre chien et la façon dont vous parvenez à dominer votre égoïsme pour le bien de l'animal. L'autre est votre capacité à comprendre quand votre chien tente de "commander la barque". Lorsque le chien arrive devant vous avec sa laisse dans sa gueule, il essaie en quelque sorte de vous donner un ordre ("Emmène-moi tout de suite dehors") : mais un bon chef de meute n'obéit jamais aux ordres de ses subordonnés.
Réponse a. 0/10. Votre égoïsme est de loin supérieur à l'affection que vous portez à votre chien. Il peut sans doute résister encore quelques minutes, mais rien ne le prouve. Il s'agit peut-être d'une urgence. De plus, vous ne vous êtes pas rendu compte que votre chien vous avait donné un ordre (même si vous n'obéissez que lorsque ça vous arrange). Très mauvais chef de meute.
Réponse b : 7/10. Vous n'obéissez pas à votre chien mais vous tournez la situation à votre avantage en lui demandant de rester couché. De cette façon, la sortie devient une récompense pour le chien qui a correctement répondu à votre commandement. Il s'agit d'une bonne réaction mais malheureusement un peu trop tardive : vous auriez obtenu une meilleure note si vous aviez manifesté un peu plus d'affection à votre animal en renonçant à la fin du match (il est vrai que ce test est un peu méchant).
Réponse c : 5/10. Vous aimez votre chien, mais vous vous laissez facilement manipuler. Gentil maître, mais mauvais chef de meute.
Réponse d : 10/10. C'est exactement ce qu'il faut faire.
Question 4
Il s'agit ici de l'une des nombreuses composantes de la fiabilité. Un bon chef de meute est toujours le premier à se diriger vers le danger : il donne ainsi confiance et sécurité à ses inférieurs. Mais ce cas comportait un piège car la bonne réponse n'était pas proposée. Vous l'avez quand même trouvée ?
Réponse a : 0/10. Vous avez contraint votre chiot à affronter ce qui constituait à ses yeux un danger, et vos cris n'ont pas contribué à le sécuriser, bien au contraire. Vous êtes non seulement un terrible chef de meute, mais de plus votre chien aura sans doute peur des sacs en plastique toute sa vie ("Les sacs me font peur et en plus mon maître s'énerve quand il y en a").
Réponse b : 6/10. La solution qui consiste à éviter les obstacles n'est jamais la meilleure. Le chiot ne surmontera pas ainsi sa peur des sacs en plastique, il continue au contraire à penser qu'ils sont dangereux (vous l'avez protégé de ce monstre en le prenant dans vos bras). C'est là un comportement de bonne petite maman, mais sûrement pas de chef.
Réponse c : 6/10. C'est le cas inverse du précédent. Une fois encore, vous ne faites les choses qu'à moitié car vous n'avez pas donné au chien l'impression qu'il était protégé.
Réponse d : 8/10. Une bonne note, mais pas le maximum ! Votre comportement face au chiot et au sac en plastique était juste, mais le piège résidait dans le comportement à adopter après avoir surmonté l'obstacle. Il peut en effet être mauvais de continuer de câliner le chiot parce qu'il pourrait en déduire la chose suivante : "Lorsque j'ai peur, mon maître me cajole". Il pourrait par la suite faire semblant d'avoir peur pour attirer l'attention sur lui.
La bonne réponse est la suivante :
- s'approcher d'abord du sac, le toucher et faire semblant de le sentir;
- rassurer le chiot en lui faisant comprendre qu'il n'y a aucun danger;
- permettre au chiot de renifler à son tour le sac et de réaliser qu'il est inoffensif;
- lui faire une petite caresse rassurante et continuer tranquillement la promenade, en feignant la plus grande indifférence.
Combien de points avez-vous obtenu ? Si vous avez obtenu de bons résultats, vous pouvez courir choisir votre chiot (à condition que vous n'ayez pas triché !). Si votre score est médiocre, peut-être vaut-il mieux attendre un peu. Bien entendu, ce n'est pas parce que vous n'êtes pas né avec l'étoffe du chef de meute que vous ne pouvez pas le devenir : mais pour éviter de grosses erreurs, il serait préférable de vous préparer avant d'acheter un chien, et à plus forte raison s'il s'agit d'un chien de travail.