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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 00:10


De Labradors


Aujourd'hui, nous donnons la parole à France, éleveuse de labradors en Belgique sous l'affixe :




Houba : Depuis combien d'année élèves-tu des labradors ? Pourquoi cette race ?


France : Nous avons commencé à élever en 1998, notre première portée est née le 9 Février 1998, la maman était notre femelle Tanae (13 ans et demi à présent) et notre mâle Ravel (décédé en mai à l'âge de 15 ans et 2 mois). Nous avons toujours 2 femelles de cette portée (Xamax et Xinga)à la maison. J'ai toujours aimé le labrador car c'est un chien qui a un caractère en or, et qui tout en etant sportif est aussi un chien tres calin.

Houba : Quel est ta politique d'élevage? (sélection type recherchée;..)


France
: Au fil des ans, nous avons essayé de nous rapprocher du type de labrador qui nous plait en selectionnant les lignées qui se rapprochent de cet idéal. J'aime une tête bien ronde qui respirent la bonté et je déteste cette mode qui conduit à l'heure actuelle vers des labradors hyper typés avec des têtes de rottweiler! Aussi, nous accordons aussi beaucoup d'attention aux critères de santé, les geniteurs étant testés pour la dysplasie des hanches, des coudes, les tares oculaires (y compris le test génétique). Un autre point essentiel de notre politique d'élevage est de n'élever qu'avec des chiens bien équilibrés au niveau du caractere.


Apple - Glinka -Farouk


Houba Pratiques tu des activités canines avec tes chiens si oui ? lesquelles ?

France : Outre les expositions canines, je travaille aussi un peu avec mes chiens mais plus pour leur bien-être que pour participer à des concours de travail.


Houba : Comment selectionnes tu les acheteurs de tes chiots? Sur quoi es-tu vigilante, quel type de personne te fait penser qu'ils seront des bons maitres pour tes chiots ?


France : Je dirais que je fonctionne essentiellement au feeling. La façon dont les personnes s'expriment, rédigent leurs mail donnent déjà pas mal de renseignements. Ensuite lorsqu'ils nous rendent visite, en discutant avec eux, cela me permet aussi de mieux les cerner. Le fait que nous ne produisions que 2/3 portées par an est aussi un avantage car souvent nous n'avons pas de chiot disponible et les personnes désireuses d'acquérir un chiot chez nous doivent attendre, ce qui leur donne aussi le temps de réflehir. Je crois aussi que lorsquo'on ne doit pas s'arreter à certains clichés, ce n'est pas parce que les gens ont un grand jardin et habitent à la campagne que le chien sera heureux, et à contrario, certains labradors vivant dans un appartement seront très heureux car leurs maitres seront disponibles pour eux et iront faire de grandes ballades régulierement avec eux.

Houba : Quels conseils peux-tu donner à un futur acquereur d'un chiot lab ?


France : Il est essentiel de bien se renseigner avant lors del'acquisition d'un chiot (quelque soit la race d'ailleurs). Le labrador est un chien de chasse, donc il a besoin de pouvoir se depenser, il adore ses maitres et n'aime pas trop la solitude. Il peut faire des betises durant ses jeunes annees et adore jardiner. Donc il est essentiel d'ette bien conscient de cela avant de s'engager.


Fantasia, une des femelles de l'élevage au rapport à l'eau


Houba Avec ton élevage, quel a été ta plus grande joie ?

France : Et bien c'est la joie quotidienne de partager la vie de mes labradors. Chaque portée est aussi un grand moment.


Houba : Ta plus grande peine ?


France : La perte de Ravel en mai dernier a été tres dure. C'est avec lui que tout a commencé et meme si il nous a accompagné pendant 15 ans, 2 mois et une semaine, j'aurais aimé que cela dure plus longtemps. Un autre évenement terrible a été la perte de toute une portée suite au virus de l'herpes. Cela m'a anéantie.


Farouk au rapport à l'eau


Houba : Ton plus grand succès ?

France : En juin dernier, j'ai eu la chance de qualifier ma chienne Glinka pour l'exposition de la Crufts en Angleterre qui est la plus importante exposition au monde.


Farouk au rapport à terre


Houba : Divers ce que tu as envie de me dire


France : Je dirais en conclusion que l'élevage nait de la passion que l'on eprouve pour une race et que sans la passion, je ne pense pas que l'on puisse faire du bon travail.


Houba : Merci France d'avoir eu la gentillesse de repondre à nos questions pour notre blog


Glinka, une des femelles de l'elevage


Pour en savoir plus sur l'elevage de France




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26 novembre 2008 3 26 /11 /novembre /2008 00:10


Nous vous avons présenté la dysplasie de la hanche ici, puis les tares oculaires ici. Aujourd'hui, nous allons vous parler de la


DYSPLASIE DU COUDE


Souvent mal connue car éclipsé par la dysplasie de la hanche et encore fortement sous-estimée alors que ses conséquences se révèlent être plus graves que celles de la dysplasie de hanche. Résultant d'un défaut de développement entre les différents os du coude, son diagnostique est souvent difficile et posé tardivement à un stade où, malgré la mise en route d'un traitement adapté, la guérison complète est devenue impossible source d'une gène fonctionnelle définitive.


Le coude est l'articulation qui unit les deux os de l'avant-bras, le radius et l'ulna (ou cubitus), à celui du bras, l'humérus.

Comme dans toute articulations, les surfaces osseuses en contact sont recouvertes de cartilage, tissus favorisant le glissement de ces surfaces l'une par rapport à l'autre, mécanisme facilité par la présence dans l'articulation d'un liquide appelé liquide synovial et qui fait office de lubrifiant. Lorsque l'anatomie de cette articulation est respectée, les surfaces osseuses en contact sont parfaitement homogènes et adaptées l'une à l'autre permettant une mobilité sans contraintes. Lorsqu'il y a dysplasie, cette homogénéité  est rompue, la mobilité de l'articulation  est source de contraintes provoquant des lésions cartilagineuses et osseuses


Labrador atteint de dysplasie du coude



DIFFERENTS MECANISMES SONT A L'ORIGINE DE CETTE MALADIE


La dysharmonie de croissance :

Pendant la période de croissance du chiot, radius et ulna (os du coude) se développent de façon parallèle et harmonieuse. La croissance des os est le fruit de l'activité de zones cartilagineuses situées au sein de l'os, les cartilages de croissance. Le défaut de fonctionnement de l'un des  cartilages de croissance  fera que le radius et l'ulna n'auront pas la même taille et donc, présenteront à l'humérus une surface de contact non homogènes, séparée en deux par une « marche d'escalier ».


Le défaut d'ouverture de l'incisure trochléaire :

La trochlée est la surface articulaire de l'humérus. Elle possède une incisure, sorte de gouttière en V renversé dans laquelle s'emboîte et glisse la surface articulaire de l'ulna. La trochlée peut connaître un défaut de développement faisant que  l'angle du V ne soit pas assez ouvert pour que l'ulna puisse s'y emboîter correctement. La friction mécanique qui en résulte aboutit selon les cas soit à la fragmentation du processus coronoïde soit à la non union du processus anconé soit à l'association des deux.


L'ostéochondrose disséquante :

Il s'agit d'un défaut de structure de l'os à sa jonction avec le cartilage qui recouvre les surfaces articulaires (défaut d'ossification ). Il en résulte un épaississement et une fragilisation de ce cartilage qui subit alors des contraintes de cisaillement lors des mouvements de l'articulation. Le cartilage va tout d'abord se fissurer puis se décoller de l'os, le fragment décollé, flottant librement dans l'articulation.

Quel qu'en soit le mécanisme, toutes ces lésions vont se compliquer dans deux tiers des cas de lésions dites secondaires : destruction progressive des cartilages articulaires voire des surfaces osseuses sous jacentes si celles-ci sont mises à nu. Cette destruction cartilagineuse va s'accompagner de la libération de substances chimiques qui vont induire une synovite, c'est-à-dire l'inflammation des membranes entourant l'articulation et du liquide articulaire. Lésions cartilagineuses et synovite vont alors s'entretenir mutuellement expliquant le caractère rebelle des signes cliniques.


Les signes cliniques se résument à une boiterie rebelle chez un chiot âgé de cinq à douze mois, réagissant mal aux traitements médicamenteux. La résistance au traitement est très évocatrice du diagnostique. A l'examen de l'articulation, on retrouve une réduction de la mobilité et la mise en flexion du coude est douloureuse.



Une fois le diagnostique posé, quel traitement proposer ?


Le traitement médicamenteux associe des molécules anti-inflammatoires et anti-douleurs. Le traitement idéal est l'association d'un geste chirurgical et d'un traitement médicamenteux.

A ces traitements viennent bien sûr s'ajouter les règles d'hygiène de vie habituelles avec au premier plan, la lutte contre l'excès de poids et le recours à une alimentation équilibrée pendant la croissance du chiot, sans excès de calcium ni de protéines.

Les résultats actuels sont favorables dans seulement cinquante à soixante dix pour cent des cas. Principal responsable, la pose souvent tardive du diagnostique et donc la mise en ouvre tout aussi tardive de la chirurgie.


ATTENTION : toutes boiteries de votre chiot ou jeune chien n'est pas signe de dysplasie de la hanche ou du coude. Lors de sa croissance le jeune labrador peut souvent souffrir de boiterie dîte de "croissance". Laisser le chien au repos, éviter les escaliers et les sauts pendant son jeune âge. Si cette boiterie perdure, consulter un osthéopathe-vétérinaire. En revanche, la démarche chaloupée du chiot est normal.


Extrait site de L'AALR J.M Wurtz

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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 00:10


A MEDITER

Lorsqu'on parle de maltraitante, il nous vient immédiatement à l'esprit des images de violences physiques sur les animaux. Mais il en existe d'autres plus insidieuses et donc on parle peu mais qui peuvent aussi avoir de grave conséquences sur le plan psychologique de votre chien.

Mais que dire du chien à qui on demande d'être en contact très étroit avec ses maîtres lorsqu'ils sont à la maison, mais il doit savoir rester seul 8 à 10h par jour !
Il ne faut pas s'étonner que ces chiens développent des crises d'angoisses en l'absence de leurs maîtres. Cette émotion peut amener à des aboiements,hurlements, destructions, malpropreté et les pires auto-mutilations (léchage excessif...)

Que dire des chiens qui sont costumés, coiffés, parfumés en un mot humanisé ? Comment savoir si les odeurs qui nous plaisent satisfont autant les papilles de nos chiens ?

Entretenir l'hyper attachement et la dépendance au maître n'est pas rendre service à son compagnon à 4 pattes. Le caresser en permanence, le choyer à l'excès, ne pas le quitter des yeux c'est l'étouffé et lui enlever toute autonomie. Où est le bien être d'un tel chien, dépourvu de toute indépendance et de toute capacité à se gérer lui même ?

De nombreux maîtres ne permettent jamais à leur animal de s'ébattre en liberté, de peur qu'il leur arrive quelques choses ou ne reviennent pas  et se perdent !

Avez-vous déjà croisé en plein campagne, avec des champs à perte de vue, des maîtres promenant leurs chien en laisse ?

 Hé oui...cela arrive
Le pauvre chien déjà captif du fait de sa vie avec nous, ne dispose de plus aucune liberté pour prendre connaissance de son environnement par le  flairage ou s'ébattre joyeusement et vivre sa vie de chien.
Même dans un paysage dépouillé de tout danger, certains maîtres rappellent leur chien à eux dès qu'il s'éloigne de plus de 2 mètres
Peur infondées de voir partir leur chien a toute vitesse et le plus loin possible. Mais c'est la plus grande peur de certains maîtres qui ne lâchent jamais leur chiens !
Pourtant lorsqu'un chien est libéré dans un lieu inconnu, il reste généralement dans un périmètre proche de ses maîtres.
Ceux-ci représentent le seul repère qu'il a, pourquoi prendrait-il le risque de les perdre ?

Qu'en pensez-vous ? Ne peut-on pas parler de mauvais traitements, de souffrance psychologiques infligés souvent par méconnaissance des besoins du chien ?


Texte extrait de la Cause des chiens




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19 novembre 2008 3 19 /11 /novembre /2008 00:10


Il y a quelques jours, nous vous avons parlé de la dysplasie de la hanche (ici) une des maladies dont peut souffrir votre labrador. Mais il peut souffrir également de

TARES OCCULAIRES

Tout comme la dysplasie de la hanche, c'est une maladie hériditaire. Ce sont principalement des cataractes mais la forme la plus dangeureuse de celle-ci débouche sur une cécité totale, c'est l'atrophie progessive de la rétine (APR) selon sa dénomination la plus connue.

L'A.P.R. se développe comme son nom l'indique très progressivement pour aboutir à la cécité. L'âge de son apparition est variable entre 4 et 6 ans (avec 2 pics à 2 et 8 ans) et les premières atteintes passeront inaperçues sans un examen par un praticien spécialisé disposant du matériel adéquat et d'une expérience approfondie.


Chanel, a bientôt 2 ans. Pas de signe clinique à ce jour mais ses parents ont été contrôlés tous les ans pour les tares occulaires. Son père puisqu'il a plus de 7ans est aujourd'hui, considéré comme indemne.

Les signes cliniques sont discrets

Le Labrador pallie une éventuelle insuffisance visuelle par la finesse de son odorat, il a ses marques. La première manifestation de cette pathologie est une cécité nocturne qui dégénère rapidement en cécité totale. S'il vit en chenil et qu'il en sort rarement il sera difficile de s'en apercevoir, et quand on découvre les troubles visuels, c'est que l'évolution est déjà avancée

Les premiers troubles fonctionnels sont en général perceptibles vers l'âge de 4 ans. La cataracte héréditaire spécifique aux Retrievers est une cataracte postérieure souvent qualifiée de sous-capsulaire triangulaire postérieure dans sa forme typique. Elle apparaît en général entre 6 mois et 3 ans. Elle peut évoluer, le cristallin devenant alors blanc dans sa totalité. L'œil n'est plus voyant. Elle se transmet sur le mode dominant à pénétrance incomplète. C'est à dire qu'elle peut ne pas s'exprimer ou s'exprimer de façon très discrète.

On peut considérer que le chien est indemne des tares occulaires s'il n'a pas développé la maladie à partir de l'âge de 7ans.


Utah a maintenant 5 ans et demi et ne présente pas de signe clinique.


A SUIVRE



Extrait du site du RCF
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15 novembre 2008 6 15 /11 /novembre /2008 00:10
du LABRADOR




L'une des maladies hériditaires dont peut souffir le labrador est la

DYSPLASIE DE LA HANCHE OU DYSPLASIE COXO-FEMORAL

La dysplasie de la hanche ou dysplasie coxo-fémorale est une malformation de l'articulation de la hanche susceptible de se déclarer au cours de la croissance de n'importe quel chiot , et de façon plus symptomatique dans les races lourdes à croissance rapide.

Chanel en position de la grenouille


Position dîte de la grenouille est un signe notoire d'absence de dysplasie


Ses manifestations et symptômes


A quoi,  peut-on "repérer" les signes avant coureurs de la dysplasie ?


- Croupe à tendance carrée
- Saillie des hanches
- Boiteries, sautillements, déhanchement, roulement
- Troubles locomoteurs
- Douleur
- Membres fortement engagés sous le corps
- Ou au contraire, forte hyperextension vers l’arrière
- Échappées au moment du tourner
- Arrêt dans les grands efforts
- Refus des obstacles (le toucher des membres postérieurs au passage de la barrière est reconnu comme un premier signe).


Chez le jeune chiot :


On constate une démarche chaloupée, dandinante sur les postérieurs, parfois des boiteries à la suite de saut ou d'effort plus intenses et dues à l'instabilité de l'articulation, les premières douleurs peuvent déjà être mises en évidences par l'hyper extension forcée. L'animal s'assied et se couche le plus souvent sur le côté, rarement en sphinx. Après 6 mois des boiteries plus fortes et plus fréquentes peuvent apparaître sur un ou les deux membres.
La dysplasie est le plus souvent bilatérale (jusqu'à 90% pour certains auteurs).


Jusqu'à un an :


les douleurs occasionnent des boiteries unilatérales ou bilatérales en fonction de l'atteinte. Le chien montre un début d'ankylose et une réticence à l'effort, souvent le train arrière est amaigri et le bassin anguleux.

Chez l'adulte :

Ces troubles locomoteurs peuvent disparaître après quelques mois et ne réapparaître que tardivement avec le développement de phénomènes arthrosiques (compilations systématiques sur toute articulation qui ne travaille pas normalement).
Là encore, certains chiens semblent bien supporter des lésions dysplasiques et arthrosiques graves.
De nombreux vétérinaires ont certainement été surpris de découvrir des lésions graves de dysplasie avec forte coxarthrose chez des chiens âgés radiographiés pour d'autres raisons alors que les propriétaires confirment l'absence de boiterie pendant toute la vie de leur chien.

Le chien vieillissant :

les signes d'arthrose apparaissent et il peut se remettre à boiter surtout après un effort. Il peut, si les lésions sont importantes, boiter en continu dans les dernières années de sa vie. Il restera néanmoins toujours capable de se lever, l'arthrose n'a jamais paralysé un chien !




Quel sont les facteurs environnementaux favorable ?

L'alimentation pendant la période de croissance du chiot joue un rôle indiscutable et prépondérant. Deux mécanismes complémentaires ont été clairement mis en évidence. Une alimentation trop calorique et un excès d'apports en calcium. L'alimentation trop riche induit une accélération du rythme de croissance qui semble bien plus néfaste pour la hanche que la surcharge pondérale que cette alimentation trop riche induit. Des apports excessifs en calcium ont également été clairement mis en cause et leurs effets sont d'autant plus net qu'ils sont associés à une alimentation trop riche.


La race joue également un rôle indéniable. Le facteur racial s'exprime au travers de l'angle entre l'axe des membres postérieurs et la colonne vertébrale ainsi que par le degré de développement des muscles fessiers et plus précisément, leur masse relative  par rapport à la masse corporelle totale.  Ces deux facteurs sont certes en partie déterminés par les facteurs exercice physique et alimentation mais aussi, en tant que caractéristique d'une race donnée, par des facteurs génétiques différents de ceux impliqués dans le déterminisme de la dysplasie. Ce dernier point est actuellement retenu pour expliquer l'absence de dysplasie chez les différentes races de lévrier qui présentent tous une masse des muscles fessiers importante pour une masse corporelle totale faible.


L'exercice physique a toujours été montré du doigt. Or aucune étude précise n'a jamais été réalisée sur ce point et son influence peut se discuter. Au vu de ce qui a té dit plus haut, un minimum d'exercice physique est nécessaire à l'obtention d'un bon développement musculaire notamment au niveau des muscles fessiers. Il reste cependant raisonnable d'éviter pendant la période de croissance tout effort forcé et prolongé, la montée et descente des escaliers et les sauts.Bon sens et juste mesure sont donc de règle en ce domaine.


Comment la soigner ?

Le meilleur moyen est la nage ou l'hydrothérapie. Faire au moins une heure de nage quotidienne à votre chien

Pour en savoir plus sur la dysplasie de la hanche ici

A SUIVRE LES AUTRES MALADIES HERIDITAIRES DU LABRADORS





Extrait du site du RCF
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12 novembre 2008 3 12 /11 /novembre /2008 00:10
DE LABRADORS

Aujourd'hui nous donnons la parole à :

L'ELEVAGE DU CLOS DE NISSA BELLA

Isabelle et Patrick avec leurs labradors


Houba : Depuis combien d'année éleves-tu des labradors ? Pourquoi cette race ?

Isabelle : Depuis 12 ans nos premiers labs, 10 ans notre affixe du clos de Nissa-Bella. Pourquoi les labradors ? Et bien parce que... Il y a des rencontres qui ne s'expliquent pas comme celle qui m'a pousse à m'interesser au Springer anglais et mon mari au Golden plus tard.
Le labrador est rentré dans notre vie et l'a rapidement envahie par et pour notre plus grand plaisir, jaune surtout, noir et marron plus discrètement. Attirée vers les races du 8ème groupe, ho tu sais du 7ème groupe aussi un peu et puis... il ne faut pas que je m'ecoute parce qu'en fait j'aime les chiens... j'aime les animaux !
 
Houba : Quel est ta politique d'elevage? (selection type recherchée...)

Isabelle : Santé, Tempérament, Morphologie, équilibre : un vrai lab quoi ! Il parait que notre type est tres marqué au fil des generations... Homogénéité... L'important etant de preserver ses objectifs,rester fidele à sa ligne de conduite. Le "Will to please".

Chiots

Houba : Comment selectionnes-tu les acheteurs de tes chiots? Sur quoi es-tu vigilante, quel type de personne te fait penser qu'ils seront des bons maitres pour tes chiots ?

Isabelle : Nous discutons, je leur pose des questions pertinentes, ce n'est pas la taille du jardin qui fera son bonheur à ce futur chiot, ce sera l'attention qui lui sera portée. J'explique qu'un chiot a besoin de présence, d'attention, d'amour mais aussi d'éducation... Chaque personne qui a de l'attention à porter à son chiot est potentiellement un bon maître, il faut juste que ces personnes en soient convaincues...

Houba : Quels conseils peux-tu donner à un futur acquereur d'un chiot lab ?

Isabelle : Avoir de la patience... et de la perseverance. La communication avec son chien est essentielle, primordiale ,c'est elle qui tisse ces liens empreints d'une indefectible loyauté et que je souhaite reciproque.
Choisir un chien est un engagement. Choisir un labrador c'est mettre de la fantaisie dans sa vie... Il est devoué à son maître avec les attitudes d'un gentil clown, à la fois tendre et émouvant.

Exposition de Beauté à Frejus


Houba : Avec ton élevage, quel a été ta plus grande joie?

Isabelle : Plein, je ne peux pas dire car chacune a été spécifique et correspondait à un moment précis de notre vie, l'élevage c'est autant de joies que de tristesse, c'est la vie... Les naissances sont des grands moments, j'ai pleuré de joie lors d'une naissance il n'y a pas si longtemps, Upland avait décidé cette fois de m'offrir une fille !!! Ce peut être aussi ce que l'on peut voir dans les yeux de nos chiens... le bonheur de ce qu'ils nous rendent.

Houba : Ta plus  grande peine ?

Isabelle : Lorsque chacun de nos chiens nous quitte, la peine est insondable. La première, Wendy partie trop tôt, a crée un effondrement mais elle est toujours là,  je le sais...

Au travail
 
Houba : Et  ton plus grand succès ?

Isabelle : Ha ça ! C'est quoi le succès apres tout ? Pour moi c'est peut-être un email de félicitations reçu il y a quelques temps... Ce n'est pas le succès qui crée la notoriété.
Houba : As tu quelques choses à rajouter ?

Isabelle : Une phrase que je n'oublierais pas, au début de notre passion, un juge beauté/travail qui avait l'occasion de nous côtoyer, annoncait avec tendresse :

" Et bien un jour si je devais me réincarner, ce serait en chien... chez les Ponte ! "

Voilà... chaque chien est individuel avec sa propre personnalité, chacun a besoin de nous.
Et puis ce que je dis souvent : On peut faire les choses sérieusement sans se prendre au sérieux... Mais c'est vrai en fin de compte ! Je n'ai jamais rencontré de labrador se prenant au sérieux ? Alors je suis peut-être un labrador réincarné en humaine ??? Qui sait...

Houba : Merci Isabelle d'avoir eu la gentillesse de répondre à nos questions pour notre blog.


Un article a été consacré à l'élevage dans la revue lab et golden Mag d'oct/nov 2008

Pour en savoir plus, sur l'élevage d' Isabelle




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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 00:10

Vous avez découvert les chiens guides  (ici), les témoignages de non-voyant (ici) et bien aujourd'hui voici les souvenirs de Gini, chien guide, croisé labrador-golden.


chiots futurs chien guides

Nous sommes le 17 décembre 1991 et notre mère vient de nous mettre au monde. Je fais partie d'une fratrie de 7 chiots, 5 femelles et 2 mâles, suprématie oblige !
Je suis très coquine et déjà je me jette sur tout ce qui se mange. Je vis à Paris mais je préfère la campagne, les odeurs y sont tellement plus exaltantes.

Puis, en grandissant, je fais connaissance avec Laurence, mon éducatrice préférée pour laquelle je travaille avec ardeur et de tout mon coeur. Elle m'apprend à jouer à la balle, à bondir le plus haut possible pour l'attraper. J'excelle dans ce nouveau jeu qui est ma détente préférée après la rigueur qu'impose l'apprentissage du métier de chien guide d'aveugle.

A l'âge de 16 mois, je rencontre ma première maîtresse aveugle avec laquelle je ne ferai qu'un bref passage. Nos chemins se sépareront peu de temps après.
De retour à l'école, je suis bien décidée à mettre tout ce que je sais au service d'une autre personne handicapée visuelle. Je ne tarde pas à la rencontrer, Comme mon éducatrice, elle se nomme Laurence. Elle est vive et gaie, elle vit presque à la campagne et avec son mari, ils ont une petite fille de 3 ans. Elle est si douce, elle me parle tout bas dans l'oreille. Je ne comprends pas tout mais je l'aime déjà.
Je suis tous les jours responsable d'elle et de ma nouvelle maîtresse, je prends mon travail très au sérieux en faisant bien attention de ne pas me laisser distraire par des bonnes odeurs ou des pains au chocolat qu'un enfant ne mangerait pas tout à fait !
Futurs chiens guides en train de jouer

Ma vie est douce, Laurence me sollicite beaucoup mais j'aime lui faire plaisir. Et lorsque j'ai bien travaillé, elle joue à la balle avec moi, c'est très amusant et je ne m'arrête que lorsque je ne parviens plus à retrouver mon souffle.

Les années passent sans que nous nous en rendions vraiment compte, c'est la petite fille qui grandit et à laquelle je suis tellement attachée. Ma maîtresse est très exigeante et je me fais gronder quelquefois, mais pour me faire pardonner, je lui fais de gros câlins et elle finit toujours par me serrer contre elle pour me signifier qu'elle n'est plus fâchée contre moi.

Un jour, nous partons tous en Bretagne et je fais la connaissance de Souk, un adorable épagneul breton de quelques mois. Nous jouons comme des fous durant ce long week-end et à notre retour à la maison, je ne peux presque plus marcher, mes pattes me font très mal.
Je boite beaucoup. Ma maîtresse est très soucieuse, je le sens. Elle s'occupe bien de moi et me masse souvent. J'adore quand elle fait cela et j'écarte bien mes 4 pattes pour me sentir encore mieux. Elle me fait rencontrer un vétérinaire qui lui dit que je vais très bien mais que j'ai 9 ans et qu'il faudra penser à ma retraite assez rapidement.

Chiots à l'école de chiens guides de Paris


La retraite ! Mais qu'est-ce que c'est ?

Je ne comprends pas bien, on discute beaucoup ces derniers temps et j'entends souvent que l'on prononce mon nom. Alors, je viens poser ma tête sur un genoux, espérant une caresse ou mieux encore, une gourmandise !
Quand nous sommes au travail, j'adore câliner Colette, je ne sais pas pourquoi, je me sens en confiance avec elle ; elle lit mes moindres désirs et elle aussi parle beaucoup de moi. Chose encore plus étonnante, je passe de longues vacances chez elle. C'est super bien, il y a beaucoup d'espace et l'Oise qui coule non loin de la maison. Je ne suis jamais seule car Gérard travaille sur place et comme il a de la clientèle, je me débrouille toujours pour quémander quelques bonnes choses à grignoter.
Et puis, la retraite arrive, ce mot si souvent entendu, c'est tout simplement que ma vie de chien guide va s'arrêter là. Un soir, ma maîtresse a l'air tellement triste, elle vient plusieurs fois vers moi pour me dire au revoir, je ne comprends pas, ce n'est pas dans ses habitudes. Et puis, Colette prend ma laisse et dit qu'on s'en va. Alors je la suis et nous partons.


8 octobre 2002, la quille ! Plus de harnais, plus de laisse, plus de collier, rien que la liberté que je croque à loisir.

Je me suis installée à Boran-sur-oise (à la campagne) où j'avais passé 3 semaines de vacances pendant l'été, chez Colette, Gérard et Xavier. Je découvre une toute nouvelle vie, une vie faite de plaisirs, de joies et de jeux avec mes amis les chats.
Il y a des personnes très sympathiques chez Colette, des pêcheurs aussi qui ont toujours des bricoles à se mettre sous la dent dans leurs poches.

J'ai vite compris que je pouvais passer sous les barrières, plonger dans l'Oise, nager après les canards, courir après des lapins, un renard et ... les poules du voisin. Quand je me suis retrouvée nez à nez avec un chevreuil, j'ai été aussi surprise que lui mais je n'ai pas bougé... lui non plus. Un jour, en balade, je me suis cachée dans un trou ; Gérard m'a appelée en me cherchant ; au bout de 10 mn, j'ai réapparu en faisant la folle, contente de moi... pas lui.
Je suis reçue dans la famille et chez les amis de mes nouveaux maîtres. Je passe des vacances dans le Lot-et-garonne (c'est le seul endroit où je ne suis pas pressée de monter dans la voiture pour repartir), à Limoges (où j'ai beaucoup couru après les montons et les faisans...), La Baule, La Rochelle et l'île de Ré où j'ai de nombreux amis. Je suis sur toutes les photos souvenir, même sur celles du mariage d'Eglantine (la fille de Colette et Gérard).

A Boran-sur-Oise, je suis une vedette... Pensez... un ancien chien guide...

Colette et Gérard ont toujours fait attention à ce que je ne mange pas n'importe quoi entre les repas pour que je garde la ligne et la forme mais... Xavier m'a toujours donné des gâteaux en cachette. Quoique ces derniers temps c'est tout le monde qui me gâte.
Cinq années ont passé et je suis très vieille à présent. Je suis choyée comme une princesse et Colette et Gérard ne ménagent pas leurs efforts en veillant constamment à mon bien-être. Côté santé, depuis quelque temps, je souffre d'arthrose. J'ai du mal à me déplacer mais heureusement je suis très bien suivie par mon vétérinaire.

Aujourd'hui je suis la doyenne de mon école, la formidable École de Chiens Guides de Paris. J'ai fêté mes 16 ans le 17 décembre, j'ai bien quelques soucis de santé, certes mais je ne suis pas encore tout à fait prête à partir, Colette, Gérard et leur fils Xavier sont si gentils avec moi ! On dit que je suis toujours aussi cabocharde... mon surnom est "bouricot", voyez-vous cela, je ne suis pas têtue, je sais ce que je veux voilà tout. Une gamelle qui traîne, même si on me dit qu'elle appartient au chat, c'est trop injuste et je n'aime pas gâcher la nourriture, alors, par égard pour Mascara, je l'aide à la manger.

Je ne sais pas combien de temps il me reste à vivre, mais je tiens à remercier tout particulièrement ma famille d'accueil pour la magnifique retraite qu'elle m'a donnée. Ce sont des personnes d'un dévouement extraordinaire et peu commun.

Là où j'irai, j'emporterai avec moi le souvenir de toutes ces personnes que j'ai tant aimées, qui ont rendu ma vie si intéressante et si douce.
Du fond du coeur, merci à vous tous. Gini

Beau témoignage, qu'en pensez-vous ?

Reportage photos Oursonne libre, merci pour ta participation à mon article

FIN








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30 octobre 2008 4 30 /10 /octobre /2008 00:10


Hier, nous vous avons présenté l'école des chiens guides de Paris.
(pour ceux qui n'ont pas suivi ici)



Aujourd'hui, voici 2 témoignages de mal-voyant sur leurs chiens-guides :

Un jour, je devais me rendre en grande banlieue sud, accessible par une gare de la ligne du RER D.
Je m'y suis rendu, bien sûr guidé par mon labrador IAGO âgé de 10 ans et toujours fidèle dans mes déplacements. J'ai pris le RER D à la gare de Lyon, sans aucune difficulté, et suis monté en queue de train.
Je me suis assez vite rendu compte que, durant le trajet, le wagon s'était vidé et que j'étais donc seul. Néanmoins je n'étais pas inquiet, bien que faisant ce parcours pour la première fois, car je connaissais l'horaire précis d'arrivée à la gare de destination. J'arrive donc à destination et descends, sous une pluie torrentielle, pour constater que le quai est désert. Pas de panique : s'il n'y a personne, c'est que la sortie est en tête ! Je demande donc à mon chien de se diriger vers la tête du train.
Quand il y a du monde sur un quai, il est facile pour un chien guide bien formé de trouver la sortie, car il sait qu'il suffit de suivre le flot des gens. Mais là, personne ! En arrivant au bout du quai, je dois bien admettre que je n'ai pas trouvé la sortie et qu'il ne me reste plus qu'à faire confiance à IAGO.
Je demande donc à mon chien la sortie et il me conduit directement à un escalier descendant.
Dans un premier temps, après l'avoir remercié, je lui redemande la sortie, car je n'étais pas convaincu de sa proposition. Il insiste et me ramène à cette même descente. N'ayant pas d'autre alternative, je finis par accepter la proposition. IAGO me conduit, après la descente, dans un couloir et me propose un escalier, que j'accepte, pour me retrouver enfin sur un autre quai. Là, j'ai bien senti que IAGO savait où il me menait, car il me conduisit tout droit à la sortie de la gare qui n'était accessible que de ce quai-là. Hasard ? Chance ? Non, compétence !

Témoignage de P. Balin

Impressionnant, n'est-ce pas ?


Jeux de futurs chiens guides à l'école (un flat et un labrador)

Voici un autre témoignage : Mon chien Mon travail

Philippe BALIN, un homme d'affaires pressé et guidé. A 47 ans, Philippe BALIN, jeune père de famille, non-voyant depuis l'âge de 14 ans, est vice-président d'une société de télécommunication aéronautique.

Il n'est pas vraiment homme à se raconter. Philippe BALIN préfère laisser ça aux autres. Mais parlez-lui de Iago et son visage s'illumine. "Plus qu'un compagnon, c'est une aide puissante, un ami dans la vie, mon adjoint au travail, il vit à mon rythme, comprend mes attentes, mes stress et mes joies", déclare-t-il. Couché sur un tapis dans un coin du bureau, le labrador doré ouvre un oeil, dresse l'oreille puis soupire. Sans doute a-t-il compris qu'il est au coeur de la discussion. La vie de chien, Iago ne sait pas à quoi cela peut ressembler. Il a dormi dans les palaces les plus luxueux de la planète, fréquenté les meilleures tables et parcouru le monde entier. De Singapour à Tokyo, en passant par Paris, New York, Londres et Sydney, lui et son maîtres ont effectué jusqu'à 400 000 kilomètres par an en avion. Pas un aéroport, pas une compagnie aérienne qu'ils connaissent. A vie exceptionnelle, traitement d'exception. Iago peut se vanter d'être "le seul chien super-sonique au monde". A trois reprises, il a pris le Concorde avec Air France et goûte au plaisir de traverser l'Atlantique à Mach 2 en moins de 4 heures. Même les chiens de stars n'ont jamais eu cette chance. Iago a fait des jaloux. Dans le passé, ses privilèges lui ont valu quelques histoires sur lesquelles Philippe BALIN ne souhaite pas trop s'étendre.
Normalement, dans les avions, les chiens voyagent en soute, pas en cabine, encore moins en classe affaires ou en première. Mais Iago, n'est pas un chien ordinaire. Il sort de l'école des chiens-guides de Paris.
Depuis huit ans, le labrador a remplacé les yeux de Philippe BALIN. "Il fait partie de mon schéma corporel, déclare l'homme d'affaires. Avec Iago, j'ai retrouvé le plaisir d'être pressé, de me faufiler et de téléphoner en marchant". La formation de Iago a duré dix-huit mois. A Paris, il a appris une quarantaine de mots. Des mots qu'il sait aujourd'hui associer à des situations bien précises. Par la force des choses, l'univers du labrador est devenu aéronautique et aéroportuaires. En sortant d'un avion, par exemple, Iago a compris qu'il fallait suivre le plus gros flot de voyageurs. Il sait aussi qu'en montant à bord, il faut s'installer sous le siège et attendre la fin de l'embarquement. Aujourd'hui, grâce à Iago, Philippe BALIN voyage comme un homme d'affaires presque comme les autres. "La non-voyance est un handicap, mais pas une inadaptation à un environnement. A tout problèmes, il existe une solution, j'ai trouvé la mienne". Son opiniâtreté lui a valu sa réussite professionnelle. "J'ai exploité cette différence comme un atout. On a naturellement tendance à me faire confiance, à m'écouter. Face à un non-voyant, on perd ses repères, en négociation, cela peut devenir un avantage". Selon Philippe BALIN, la seule véritable difficulté pour un non-voyant, ce sont les endroits accessibles uniquement en voiture. "S'il arrive parfois qu'un chauffeur de taxi vous refuse une course à cause de la présence du chien, en revanche, en avion, cela n'arrive que très rarement". Il y a des textes et des lois. Les compagnies membres de l'Association du transport aérien international (Iata) ont obligation de prendre les chiens-guides à bord. Au cas par cas, les problèmes viennent plus d'une méconnaissance des textes et parfois de l'attitude zélée de quelques très rares commandants de bord. "Mon chien bosse, il a un métier, on lui manque souvent de respect par rapport à sa fonction". Lorsqu'il évoque l'une des ses mésaventures lors d'une escale à Genève-Cointrin il y a quelques années, Philippe BALIN esquisse un léger sourire. Le commandant de bord ne voulait pas que son chien monte dans l'avion."Il en rajoutait par bêtise, les passagers ont protesté. Au final, on se demandait qui, du chien ou du pilote, on allait débarquer"! Et puis il y a aussi les situations inverses parfois cocasses, comme ce vol sur la compagnie Singopor Airlines où l'équipage s'est excusé, confus de ne pas avoir trouvé un tapis pour le fessier du toutou. L'hospitalité asiatique. "Un chien s'adapte à tout, y compris au long courrier, ajoute Philippe BALIN. Il peut rester sans manger pendant pluieurs journées". Et pour le reste... Il suffit de ne pas trop le nourrir. Iago possède son propre passeport, une puce électronique intégrée sous la peau. Elle a l'avantage de ne pas gratter et permet aux services des douanes de connaître en quelques instants l'identité et la provenance de l'animal. Pendant longtemps, Philippe VALIN n'a pu voyager dans des pays comme Angleterre où les animaux étaient assujettis à la quarantaine. Puis les frontières sont tombées les unes après les autres. Aujourd'hui, à l'exception de l'Australie, de quelques îles asiatiques et une partie de l'Afrique, Iago peut suivre sont maître dans le monde entier. De son labrador, Philippe BALIN est fier. Également passionné de canoë, (il fait de la compétition à haut niveau), d'escalade et de Jazz, Philippe BALIN a crée son propre groupe. En hommage au labrador, il l'a tout naturellement appelé le "Iago Jazz Band".

Belle histoire, non ?



Reportage photos Oursonne libre, merci pour ta participation à mon article

A SUIVRE



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29 octobre 2008 3 29 /10 /octobre /2008 00:10


Il y a quelques jours, nous vous avons parlé des chiens d'assistances aux handicapés (ici et ici)



Le labrador peut être aussi chien guide d'aveugle, le principe est le même, sociabilisé dans une famille d'accueil pendant 12 mois pour obtenir un bon rappel et les commandements de base, puis il rentre à l'école où le chemin de l'apprentissage est long pour être remis vers l'âge de 2 ans à un aveugle.



Le chien guide : ma différence avec les autres chiens, c'est  mon maître qui me suit  car il ne voit pas ou très peu, je l'aide, je lui montre son chemin, je le guide.

L'école des chiens guides de Paris

Découvrez son site ici



Les races : 10% des chiens guides sont des Labradors, 30% des Goldens Retrievers, 30 % des Flat Coated Retriever mais il y a aussi des bergers allemand, des bergers suisses, des borders collies, des hovawart et des barberts.

Le chien guide apprend à : la marche au pied, les positions (assis-couché), le rappel, le rapport d'objet, la ligne droite avec retour dans  l'axe dès qu'un obstacle est franchi, les directions droite/gauche/ demi-tour, les arrêts au trottoir et le contournement d'obstacle : soit le chien aperçoit l'obstacle au loin, voit qu'il y a la place de passer à côté sans descendre du trottoir, et il prend l'initiative de le faire.  Soit tout le trottoir est obstrué et dans ce cas, le chien doit conduire son maître vers le caniveau et emprunter la chaussée, pour remonter dès que le trottoir est à nouveau praticable.


PAS FACILE !


Reportage photos Oursonne libre, merci pour ta participation à mon article


A SUIVRE








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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 00:16


Il y a quelques jours, nous avons interviewé Sophie, famille d'accueil (ici). Aujourd'hui, nous vous présentons Marius, propriétaire d'un chien d'assistance qui a également eu la gentillesse de répondre à nos questions. Vous connaissez déjà son chien, Phénix (ici).

Houba : Quel âge avait Phénix lorsqu'il est arrivé chez vous ?


Marius : Phénix avait deux ans, l'âge normal d'un chien d'assistance après son éducation

Houba : Pourquoi as-tu eu besoin d'un chien d'assistance ?


Marius : Je suis en fauteuil roulant, donc il y a des choses plus difficiles ou fatigantes à faire, comme par exemple, se baisser pour ramasser des objets tombés. Et puis, il y a la compagnie du chien et aussi quand je sors avec lui, on me parle plus facilement.


Le retour en voiture, Phénix veille sur son nouveau maître

Houba : En quoi t'aide t-il ?


Marius : Ramasser les objets est pour moi la chose la plus importante, mais il ouvre aussi les portes et aboie quand j'ai besoin de quelqu'un. Et puis, il m'a souvent aidé à me faire des copains !

Houba : Quel sont les commandements que tu lui demandes? Le récompenses-tu à chaque fois ?


Marius : cherche-apporte ( pour ramasser un objet), hop la porte (pour l'ouvrir ), attends où pas bouger  (pour qu'il ne bouge pas pendant que je vais faire quelque chose : par exemple dans un magasin quand j'essaie un vêtement en cabine ), aboie ( quand je veux appeler Maman par exemple ), va vers ( quand Maman lui donne mes chaussures pour qu'il me les apporte ), et tous les ordres que tout le monde donne à son chien bien éduqué : assis, couché, debout, doucement, silence etc..
Bien sûr que je le récompense à chaque fois ! D'ailleurs, un chien n'obéit que pour ça ! Faire plaisir à son maître, donc le maître doit lui montrer qu'il est content de lui ... Une caresse ou un mot dit gentillement, car c'est le ton qui compte pas le mot, un regard ... Les animaux comprennent mieux les mimiques que les paroles, leur monde est gestuel et non parlé !

Houba : T'obéit-il toujours?

Marius : Presque !

Houba : S'il ne le fait pas, que fais-tu ?

Marius : Je recommence fermement et en l'encourageant  et le félicite dès qu'il le fait !


Stage pour l'obtention des chiens d'assistance à Nantes

(Pour information à l'issue de sa formation de chiens d'assistance, il y a un stage de passation de 15 jours afin que chacun apprenne à se connaître, à donner les bons ordres, à vérifier que la personne est en capacité de gérer un chien autant pour sa sécurité que celle du chien)

Houba : Comment Phénix sait qu'il doit t'assister?

Marius : par les ordres, mais aussi naturellement par complicité ! Il aime me faire plaisir, et sens quand je vais avoir besoin de lui ( l'habitude de vie ). J'ai aussi très vite remarqué que quand je lui mets son sac à dos, il sait qu'il est au "travail" ( en extérieur bien sûr, car à la maison, je ne lui mets jamais )

Houba :As tu encore des contact avec l'école de Phénix
 
Marius : Bien sûr !! Il y a un suivi deux fois par an par courrier et on peut les appeler quand on veut si on a un problème, ils sont toujours là pour nous ! Et puis,on a gardé des contacts avec les personnes qui ont eu le courage et la gentillesse d'élever le chiot pendant dix-huit mois pour le remettre ensuite à Handichiens déjà bien élevé !


Sortie des stagiaires dans les rues de Nantes

Houba : A quel moment est-il libre d'être un chien comme les autres?


Marius : Maman lui fait faire deux à trois fois la semaine une belle ballade en forêt ou aux étangs ! Et elle me ramène plein de photos ! Moi, je ne peux pas y aller facilement avec mon fauteuil . Ça permet à Phénix d'être totalement libre, de se baigner, de courir ... bref de se défouler !
Sinon, à la maison, quand je n'ai pas besoin de lui, il est libre de dormir ou d'aller dans le jardin, mais dès que je l'appelle, il revient m'aider ! En fait, il est comme tous les chiens avec leur maître, sauf qu'il a appris des "commandes" bien précises pour m'aider et qu'il sait très bien faire la différence entre le jeu et le "service" que je lui demande !

Houba : Est-ce que tu t'occupe de le brosser, lui faire ses besoins? le détendre?


Marius : Comme on a un jardin, il sort comme tous les chiens faire ses besoins . Je le brosse et Maman aussi parfois quand il mue, car ce n'est pas facile pour mon dos de me baisser.


"Attend", le chien est très attentif, ça se voit aux oreilles !

Houba : En quoi avoir un chien d'assistance, a t-il changé ta vie ?

Marius : D'abord la compagnie, la convivialité avec les autres et de l'indépendance sur des détails de la vie quotidienne ! Ce compagnon devient vite indispensable, il facilite la vie, même s'il ne remplace pas la tierce personne ou la mise en accessibilité des lieux !


Mettre le chien à hauteur par exemple pour le brosser

Houba : Quand Phénix partira à la retraite, prendras tu un autre chien d'assistance? si oui toujours un lab?


Marius : D'abord, il restera à la maison jusqu'au bout, car avant d'être une "aide", c'est un compagnon , MON AMI !J'aurais du mal à m'en passer ... mais on verra .. c'est difficile de se projeter dans ce schéma, même si je sais que c'est inéluctable ! Pour la "race", je ne sais pas ! D'abord on ne choisit pas, c'est Handichiens qui attribut les chiens en fonction des caractères, des compétences et des besoins !

Houba : Tu as le droit de me dire ce que tu veux sur Phénix


Marius : Que dire de plus : c'est une histoire d'amour !


Au ski à Aime 2000 avec l'association Antenne handicap qui réussit à faire skier presque tous les handicaps !

Houba : Merci à Marius de m'avoir aidé dans ce reportage, bonne continuation à toi et à Phénix. Découvrez le blog de sa maman : Mon chant de vision et pour en savoir plus le site Handichiens


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Aventures de Labradors


Voici l'histoire de trois labradors très sympathiques !!!

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